Quels sont les différents types de compteurs électriques pour les particuliers ?


Le compteur électrique permet de mesurer, en kilowattheure (kWh), la quantité d’électricité consommée sur une période de temps définie. Grâce à cette mesure, le fournisseur d’électricité établit la facture d’électricité.

Il existe deux familles de compteurs : les compteurs à disques ou analogique, et les compteurs numériques communicants, parfois surnommés compteurs "intelligents.

1. Les compteurs à disque(s)

Il existe 2 types de compteurs à disque(s) :

  • Le compteur mono-horaire : un prix unique

Vous possédez un compteur mono-horaire s’il n’y a qu’un seul index présent sur le compteur. Par conséquent, le prix du kWh d’électricité reste le même de jour comme de nuit. On parle alors de tarif normal ou simple.

Si le ménage utilise de l’électricité, le disque tourne de gauche à droite (sens de la flèche) et le compteur de kWh s’incrémente.

  • Le compteur bi-horaire : heures pleines VS heures creuses

Le compteur bi-horaire est, quant à lui, composé de deux index : un index de jour (correspond aux heures pleines) et un index de nuit (correspond aux heures creuses). Le prix du kWh en heures creuses est moins cher que celui en heures pleines.

Les tranches horaires des heures pleines/heures creuses sont déterminées par votre gestionnaire de réseau. Mais en semaine, les premières s’étalent toujours sur 15 heures, contre 9 pour les secondes.

En règle générale, une consommation du lundi au vendredi de 07:00 à 22:00 sera imputée à la partie de jour tandis que la consommation de 22:00 à 07:00 du matin en semaine ainsi que la consommation totale du week-end sera imputée à la partie de nuit.

Cela signifie que le régime jour/nuit est profitable aux personnes consommant majoritairement de l’électricité pendant la nuit et le week-end. Pour ce faire, il faut veiller à enclencher durant ces moments-là ses appareils comme la machine à laver, le lave-vaisselle et le boiler.

Comme pour le compteur mono-horaire, en cas d’utilisation d’électricité, le disque tourne de gauche à droite et le compteur de kWh (jour ou nuit) s’incrémente.

2. Les compteurs numériques communicants (compteurs intelligents)

Le compteur intelligent : une transition vers le numérique et une option « double flux » pour les détenteurs de panneaux solaires.

La société évolue, et les priorités climatiques aussi. Pour assurer une transition efficace vers les énergies renouvelables, il est nécessaire que nous adaptions toutes nos habitudes de consommation. Dans ce contexte, les compteurs numériques communicants se révèlent d’une grande utilité.

Son premier avantage est de permettre d’envoyer des relevés d’index automatiquement à votre gestionnaire de réseau. Plus besoin de relever vous-même votre compteur pour la régularisation, vous pouvez automatiser ce processus !

Ensuite, ils pourraient aussi à terme aider à optimiser nos consommations d’électricité en nous indiquant les moments creux d’utilisation du réseau. Cela pourrait permettre de se passer du principe de compteur bi-horaire dans le futur, car il deviendrait obsolète.

Tous les compteurs communicants affichent en permanence 4 index, peu importe que vous ayez une production d'énergie ou non (par exemple, des panneaux photovoltaïques) et peu importe votre choix tarifaire (simple tarif, bi-horaire,...) :

  • la consommation aux heures pleines
  • la consommation aux heures creuses
  • l'injection d'énergie aux heures pleines
  • l'injection d'énergie aux heures creuses

Notons que, pour l’instant, aucune des trois Régions n’a prévu de déploiement massif pour ce type de compteurs. Seuls les ménages qui en font explicitement la demande ou qui ont besoin de remplacer un compteur défectueux en sont actuellement équipés.

Astuce économique : Jusqu’au 31 décembre 2023, bénéficiez d’une prime d’environ 160 euros pour l’installation d’un compteur communicant, comme indiqué sur le site de la Région Wallonne.

Qui sont les acteurs sur le marché de l’énergie électrique ?