Les « mini-Coo » : un trésor caché pour l’autonomie énergétique de la Wallonie.
Bien qu’il existe depuis les années 1890, une nouvelle vague de “pompage-turbinage” pourrait se déployer en Wallonie. Ce type de dispositif stocke de l’électricité en pompant de l’eau depuis un bassin inférieur vers un bassin supérieur. Il libère ensuite cette eau vers le bassin inférieur en période de forte demande, ce qui fait “turbiner” une turbine qui génère à nouveau de l’électricité. Après l’incontournable centrale wallonne à Coo, qui injecte jusqu’à 1.080 MW dans le réseau électrique en seulement deux minutes, une étude estime que la région pourrait accueillir une série de mini-centrales, des “mini-Coo”.
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Cette nouvelle étude menée par le cluster H2O révèle en effet pas moins de 17 sites prometteurs totalisant une capacité de stockage de 3.836 MWh, soit la moitié de Coo, et une puissance de 822 MW soit 80% de celle de Coo. Ces sites potentiels, situés le long de l’Ourthe, de la Meuse et de la Semois, offrent des configurations idéales pour l’installation de bassins de stockage. Ces installations de plus petite envergure pourraient contribuer à lisser la production intermittente des énergies renouvelables, tout en minimisant l’impact environnemental des infrastructures, notamment comparé aux batteries classiques.
Grâce à son relief, la Wallonie a ainsi une belle opportunité. En valorisant ce potentiel inexploité de stockage, elle peut augmenter significativement sa capacité de stockage par pompage turbinage. En effet, Coo représentant 10% de la consommation d’électricité journalière wallonne actuelle (~60 GWh/jour), les “mini-Coo” lui permettraient de monter à 16%.
Source image : Le Soir